Je m’adresse au musicien en vous. Pas au musicien de la langue, mais au musicien de la narration, car ce que je vais évoquer donnera à votre texte des qualités qui seront traduites dans des idiomes étrangers. Il s'agit du rythme de votre récit.
Nous détenons tous une musique spontanée, expression de notre souffle, celui du corps, celui de », comme l'appelait Marguerite Duras. Si vous ne connaissez pas encore la vôtre, partez à sa découverte en écrivant puis en vous relisant.