Si les deux tiers de la Vendée sont occupés par un bocage traditionnellement dédié à la polyculture et à l’élevage, les vignerons des Fiefs vendéens soulignent volontiers qu’avant les ravages du phylloxéra la région comptait 18 000 hectares de vignes !
C’est après cette crise majeure que les régions de Brem, Mareuil, Vix, Pissotte et Chantonnay se spécialisent en viticulture en produisant surtout des vins blancs et rosés mais aussi quelques rouges. Chenin, colombard, folle blanche, grolleau gris (Brem), sauvignon blanc (Vix) puis chardonnay pour les blancs. Pinot noir, négrette, cabernet franc, gamay, grolleau puis cabernet-sauvignon pour les rosés et rouges. Ces cépages ont encore presque tous leur place aujourd’hui dans l’aire d’appellation vendéenne (lire encadré ci-contre).
EN BORDURE DU MASSIF ARMORICAIN
Le paysage vendéen s’élève de la côte atlantique vers le haut bocage. Ponctué de marais, il est quadrillé par un réseau dense de haies et de rivières. Le climat sud vendéen, océanique tempéré, est plus chaud et ensoleillé et moins pluvieux que celui du bocage situé plus au .