Laïcité, universalisme: le grand flou
ur une longue table en verre dont il dit avoir « dessiné » les pieds, Jean-Luc Mélenchon feuillette la presse. Il y a et qu’il apprécie, qu’il trouve « saoulant » et qu’il lit « par faiblesse ». Et ici « de loin le meilleur journal », assure-t-il, calé dans le fond de son siège. Il ajoute, goguenard: « Il n’y a plus de journal marxiste alors je me rabats sur le christianisme. » Il faut bien trouver un dieu. Lui en a tant, ou plutôt des idoles. Pardon, des « maîtres à penser » et souvent des laïcs patentés: Robespierre et Jaurès avant tout, mais aussi le roi de France Philippe Le Bel, « le premier des laïcs! » s’amuse Mélenchon en racontant que l’un de ses conseillers gifla le pape Boniface. L’insou mis s’esclaffe: «
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