Elle fume une cigarette sur son balcon, sous le soleil printanier de La Rochelle. On ne la voit pas, mais c’est ainsi qu’elle explique les voitures et les passants que l’on entend derrière elle. À l’autre bout du fil, on la rassure. Ce bruit lointain ne perturbe en rien l’écoute de sa voix douce qui articule les mots, choisis avec une précision d’orfèvre, comme dans ses romans.
Un an et demi à peine après – l’une des toutes premières fictions consacrées à l’épidémie de coronavirus –, Sylvie Germain revient en librairies. Une rapidité qui l’étonne elle-même. avoue l’autriceL’idée de son nouveau roman, a germé au contact des faits divers au cœur desquels se trouvent souvent des personnes victimes d’abus et de violences longtemps refoulés. remarque-t-elle.