Pauline fut passionnément admirée de deux femmes remarquables : Clara Wieck-Schumann et George Sand à qui elle inspira son roman Consuelo.
Fille de Manuel Garcia, célèbre ténor rossinien, soeur de Maria Malibran, diva précocement disparue, et de Manuel Garcia junior, auteur du, Pauline grandit dans un milieu bouillonnant de musiciens espagnols implantés à Paris. Cultivée et polyglotte, dotée d’une voix agile à l’étendue exceptionnelle et de dons dramatiques saisissants, elle est célébrée dans toute l’Europe. Après les héroïnes des opéras italiens, elle incarne la Fidès du de Meyerbeer, l’ et l’ de Gluck (adaptés par Berlioz), la de Beethoven. Attentive aux nouveaux talents, elle crée de Gounod puis de Massenet. Parallèlement, pour avoir toujours réservé une place à Bach, Handel, Lully ou Pergolèse, elle publie une ( 1861) sous son nom de concertiste « P. Viardot-Garcia ».
