La peur d’une Assemblée rebelle
Bien sûr, il convient d’attendre la réponse des urnes, ce soir à 20 heures. Mais déjà, les deux camps, lepéniste et macroniste, s’agitent : quelle majorité pour accompagner le vainqueur à l’Assemblée nationale ? Au Rassemblement national de Marine Le Pen, on fomente moult stratégies pour s’éviter une Assemblée nationale fragmentée ou peu acquise à leur cause. Les soutiens d’Emmanuel Macron, eux, cherchent à s’assurer du soutien d’une chambre loyale et disciplinée.
Si les Marcheurs ont peu de doutesCar ceux qui veulent soutenir le chef de l’État sans pour autant adhérer à son mouvement se multiplient. Il y a le partenaire de toujours, le MoDem de François Bayrou, qu’il convient de traiter avec égard ; le renfort, variablement apprécié, des troupes d’Horizons, la formation de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe. Ceux-là , grince un cadre de La République en marche (LREM) en référence aux discussions sur la distribution des circonscriptions – pour l’heure à peine entamées, mais qui devraient s’accélérer cette semaine. Pourraient encore arriver de nouveaux ralliés, notamment des Républicains (LR) séduits par le parrainage de Nicolas Sarkozy, qui les encourage à rejoindre le président sortant. Cette initiative de l’ancien président ne déclenche pas un enthousiasme délirant côté En marche : , ironise un élu macroniste. Voilà qui promet une colocation cordiale…
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