Il y a le Paris de Balzac et il y a le Paris de Zola et de Huysmans. Un fossé sépare les deux, creusé par « les embellissements de Haussmann. Sur les 31 770 recensées en 1851, 18 000 maisons ont été démolies par l’« Onze ans plus tôt, Paris se composait de douze arrondissements et comptait environ un million d’habitants. Pour la dernière fois, la ville se voyait dotée d’un mur d’enceinte. Caractéristique de la ville médiévale. Et Paris l’était encore, par ses rues étroites, mal pavées et à peine éclairées. Comme l’a montré Pierre Citron, l’image du Paris infernal était devenue un lieu commun bien avant Haussmann . Balzac l’a reprise plus d’une fois, comme dans où il appelle un nouveau « Dante » susceptible d’en décrire les différents cercles.
