Partout où les Beatles sont passés, les caméras se sont allumées
McCartney a raconté qu’avec Lennon, ils se collaient des fausses moustaches pour aller voir le film en douce, alors qu’ils n’avaient pas l’âge requis
UNE DES MEILLEURES SCÈNES DE LA VIE DES BEATLES SE PASSE À LA FIN DE L’ÉTÉ 1968. Quelques mois plus tôt, les quatre sont rentrés d’Inde en ordre dispersé. George serait bien resté mais Ringo n’aimait pas la bouffe, John n’aimait plus le Maharishi, Paul trouvait qu’il était temps de penser au prochain album. De retour à Londres, ils ont des chansons et les cheveux en pagaille, mais une pagaille qui commence aussi à atteindre leurs relations. Yoko pointe le bout de son nez, trop pour les nerfs des copains. George déborde de chansons trop bonnes pour continuer à s’asseoir dessus. Le “Blanc” sera multiplié par deux mais, pour l’instant, il est surtout divisé en quatre. Délaissé, Ringo est même parti bouder en Sardaigne pendant deux semaines. Pourtant, en ce 18 septembre, tout est pardonné. La BBC passe “La Blonde Et Moi”, le premier “film rock”, celui avec Eddie Cochran, Little Richard et “Be-Bop A Lula”. Les quatre foncent chez Paul allumer la télé, remontant le temps jusqu’en 1957, leurs débuts, leurs années de passion