“Mourir Peut Attendre”, le dernier James Bond, rappelle une fois encore comment les aventures d’un agent secret ont nourri depuis plus soixante ans la pop culture à coups de Walther PPK, mais aussi de thèmes musicaux et de chansons.
Si Bond n’aime apparemment pas le rock, le rock, lui, a beaucoup aimé Bond
FÉVRIER 2020, IL Y A À PEINE UN AN ET DEMI. La machine promotionnelle d’EON Productions distille les révélations concernant “Mourir Peut Attendre”, imminent vingt-cinquième “James Bond” officiel. Surprise: la toute jeune Billie Eilish a écrit et interprété la chanson-titre, une ballade symphonique un peu en rupture avec ses précédents tubes plus électro. On apprend, un peu au même moment, que Johnny Marr contribue lui aussi à la BO, écrite en urgence par Hans Zimmer (le choix par défaut à Hollywood) pour remplacer le travail d’un premier compositeur. Zimmer et le guitariste des Smiths ont déjà collaboré sur “Inception”, le Nolan bourré d’hommages aux Bond. Et c’est aussi un retour aux racines de la série: pour des générations de spectateurs, James Bond est inséparable d’un des airs les plus célèbres au monde, le “James Bond Theme”, apparu en ouverture