Rock and Folk

THE BEATLES

POUR BIEN FAIRE, ON A CHOISI DE S’Y PRENDRE EN DEUX FOIS: ci-dessous, un focus, dans le contexte de l’époque, sur le disque original (de la genèse à sa première parution) et, le mois prochain, l’accent sera mis sur le contenu du coffret Super Deluxe, le film de Michael Lindsay-Hogg et le documentaire que Peter Jackson a réalisé à partir de dizaines d’heures de rushes.

Celui qui a causé la fin des Beatles

On ignore si le sujet passionnera encore dans un demi-siècle (ne plus être là pour le vérifier n’empêche pas d’avoir une petite idée) mais, depuis 1970, la séparation des Beatles a fait couler pas mal d’encre et de salive. Et depuis que le Web est roi, elle fait chauffer les serveurs et perfore la couche d’ozone à grands coups de sabre laser. Ce qui tracasse les masses, en vérité, c’est de savoir qui est coupable du crime de lèse-majesté. Qui a osé ? Yoko Ono, selon ceux qui n’ont rien compris à l’histoire, a longtemps été tenue pour responsable du split. Pour certains, Linda Eastman, la blonde américaine que Paul McCartney a épousée en 1969 (John et Yoko ont également convolé cette année-là), n’était pas moins fautive. Leur principal tort ? S’être fait aimer de Beatles dans l’exercice de leurs fonctions et les avoir détournés de leur objectif. Bullshit détecté. Au risque de s’approcher de la vérité, on continue d’affirmer ici que le torchon entre les Fab Four, et surtout leurs deux leaders, a commencé à brûler au décès de Brian Epstein, en août 1967. On rappelle qu’à cette époque fatale, pour recharger leurs batteries et parce que deux des quatre n’avaient rien contre le LSD et l’expérimentation tous azimuts, les Beatles assistaient à Bangor (au Pays de Galles) à un séminaire de méditation transcendantale animé par le Maharishi Mahesh Yogi. Malin comme un entelle, le gourou allait utiliser la notoriété des Beatles (et d’autres vedettes de la pop) pour accroître la sienne, et ce n’est que début 1968 qu’ils finiront par l’admettre. Le groupe va ensuite enregistrer son fameux “White Album”, le seul double de sa discographie.

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