Inégalités, déclin de la classe moyenne… Ces idées reçues démenties par les chiffres
Àentendre nombre d’intellectuels déclinistes, le néolibéralisme serait le responsable de tous nos malheurs. Dans son essai détonant, L’Epouvantail néolibéral, un mal très français, Guillaume Bazot, maître de conférences en économie et membre du Laboratoire d’économie dionysien à l’université Paris VIII, remet en question plusieurs idées reçues.
Le terme « néolibéralisme » est devenu un épouvantail. Est-ce justifié?
Ce terme est aujourd’hui utilisé à toutes les sauces. Le point commun, c’est qu’il est toujours employé de manière péjorative. Le « néolibéralisme » aurait ainsi plongé la société française dans la régression économique et sociale. A force d’entendre des intellectuels parler de déclin, je suis allé voir les données. Celles-ci sont loin de correspondre avec les discours en vogue sur un accroissement significatif des inégalités de revenu, une moindre mobilité sociale, un développement de la pauvreté
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