APRÈS MINUIT AVEC Alex Beaupain
On peut pleurer en dansant, ou l’inverse, ça va très bien. Cela ne marche que si la mélodie s’y prête, et les chansons d’Alex Beaupain, texte et musique, ont ce super-pouvoir-là. Faire danser en pleurant. La nuit. Un truc très années 80, mais le chanteur semble une âme échappée des années Palace, avec un je-ne-sais-quoi d’élégance désabusée sertie d’enthousiasmante mélancolie. Le soleil est couché depuis longtemps et L’hôtel, dernière demeure d’Oscar Wilde, rue des Beaux-Arts, accueille ses confidences nocturnes. Lieu choisi pour la promo de son album, la reprise de de Serge Gainsbourg, qui lui ressemble peu. Le glouglou du graves versé dans des verres immenses et la fumée des cigarettes qui s’envole dans le patio font le job, la nuit est ouverte. Il a 10 ans quand il découvre à la radio. Soufre, stupre et tremblement.
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