LA BARBE ! DUSTY HILL ET LES POGONOPHILES
CINQ MÈTRES TRENTE-TROIS CENTIMÈTRES, TRESSÉE EN DREADS. On ne fera pas mieux que ce record de 1927 : Dusty Hill peut aller se rhabiller. Se raser plutôt. La mort du bassiste à la Telecaster Bass (c’était ce choix qui me l’avait toujours rendu sympathique) est l’occasion rêvée pour parler de la barbe, lui qui la porta toujours, avant même Billy Gibbons, et de rendre hommage à cet incontournable accessoire de… Oui, de quoi, d’ailleurs ? Et incontournable accessoire ?
Depuis vingt ans, oui, apparemment. La barbe est désormais de tous les visages masculins ou quasi, même et semble vouloir y rester, comme au dix-neuvième siècle. Pourquoi ce retour de la barbe ? Dans les années cinquante (imagine-t-on un Elvis barbu, un James Dean ou un Eddie Cochran ?) et jusqu’au milieu des années soixante, puis pendant le glam, le punk rock, et jusqu’à la new wave, culture rock et barbe ne firent guère bon ménage. Ringardisée ? On moquait alors les profs socialistes
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