SHOW AUX FESSES
De l’intérêt supérieur du postérieur
AH, LES FESSES! Symboles de volupté, d’érotisme, de jeunesse… Depuis les Vénus callipyges grecques jusqu’aux twerkeuses floridiennes elles fascinent, interrogent et excitent nombre de nos contemporains, et parmi, eux évidemment, les rockers, les soulmen et autres intermittents du spectacle…
Un charme singulier
Il faut le dire immédiatement, il y a un diptyque “Rock & Ass” historique, fondateur si l’on peut dire: le cul de Neil Young sur le verso de la pochette de “After The Goldrush” (1970), et celui sans doute d’un inconnu de la Factory warholienne (Joe Dalessandro?) sur celle de “Sticky Fingers” des Rolling Stones, en 1971. Attention, cependant. Nous parlons bel et bien, ici, de culs “couverts”. Est-ce qu’on imagine Neil Young à poil?
En revanche, notre compatriote Michel Polnareff, lui, ne s’est pas gêné. C’était de ce mauvais côté-ci de la Manche et de l’Atlantique, en France, en 1972, le 2 octobre pour être au plus près des faits. Ce jour-là, une affiche est collée dans les rues de Paris pour annoncer un futur Olympia, on y voit une photo de Tony Frank où Polnareff tance le populo, lunettes de soleil sur le nez, chapeau de vieille Niçoise sur la tête, fringué par Paco Rabanne et fesses à l’air! Scandale. La photo sera recyclée pour le bordélique album
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