Le casse-tête des pénuries de main-d’œuvre
our Thierry Buatois, la rentrée est compliquée. Le gérant du groupe SEI, une PME de sous-traitance en ingénierie mécanique et électrique basée à Chalonsur-Saône (Saône-et-Loire), est inquiet. Cela fait six mois qu’il recherche 10 techniciens et ingénieurs, sans succès. « La pénurie est totale, c’est encore pire qu’en février 2020 avant la pandémie, notamment pour les techniciens, soupire-t-il. La tensions’estamplifiéecarlarepriseest très forte, le plan de relance favorise les dépenses. » Lesdemandesdesclientssont bien là, mais impossible d’y répondre, faute de bras. L’entreprise vendant des heures de prestations, l’impact sur son chiffre d’affaires est automatique: moins 10 %, « au minimum ». « Ça freine notre remise en bonne santé, rumine le chef d’entreprise. L’enjeuestfort: onasouscrit un PGE [prêt garanti par l’Etat], il faut qu’on fasse des marges pour
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