L’amertume du sniper qui a tué Ben Laden
Envoyée spéciale New York (États-Unis)
Ce n’est pas la vedette du film qui se tourne ce mardi dans Bryant Park à Manhattan, mais c’est tout comme. Policiers et civils s’approchent pour lui serrer la main ou le féliciter : « Merci pour ce que vous avez fait pour nous et les États-Unis d’Amérique. » Robert O’Neill est la véritable star de tous les cœurs américains patriotes. Il est celui qui a tué « OBL », Oussama Ben Laden, le 2 mai 2011 à Abbottabad, au Pakistan.
Il a gardé la ligne, dissimule son visage sous une casquette et derrière des lunettes. Mais cela ne Le grand gaillard qui ne cache pas sa sympathie pour Donald Trump dégage une force tranquille que l’on associe immédiatement à cette nuit du 1 au 2 mai 2011, lorsqu’il s’est retrouvé face au leader terroriste d’Al-Qaida. Une seconde de réflexion et une prise de décision destinée à venger la mort des 3 000 personnes tuées dix ans plus tôt dans les attentats suicides du World Trade Center. lâche-t-il sans état d’âme S’il se réjouit encore d’avoir fait partie de l’opération « Trident de Neptune » avec 23 de ses camarades, il éprouve aujourd’hui un grand sentiment de gâchis :
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