La légende du cinéma américain n’a pas dit son dernier mot. Et tourne, à 93 ans, « Juror #2 », son 42efilm
« L’homme des hautes plaines » est aujourd’hui un classique. Dire qu’en 1973 la critique française fustigeait son western comme « un “Mein Kampf” de l’Ouest » !
Par Christophe Carrière
Il y a les cinéastes qui jurent mettre fin à leur carrière mais qui n’y arrivent pas ; ceux qui feraient bien d’y songer ; et puis il y a Clint. Oui, Clint Eastwood. De quel autre Clint pourrait-on parler ? Certes, il y eut Clint Walker, dont l’heure de gloire fut d’être le héros de la série « Cheyenne » dans les années 1950-1960, ainsi qu’un des « Douze salopards » de Robert Aldrich. Mais il est depuis longtemps tombé dans l’oubli. Non, il n’y a qu’un seul Clint dans la culture populaire. À 93 ans, du haut de son 1,93 mètre, il se porte comme un charme. Assez en tout cas pour mettre en scène « Juror #2 », son 42long-métrage –