Atlanta, 1996: l’heure des suprémacistes
La nuit est douce dans le parc du Centenaire d’Atlanta, ce 27 juillet 1996. Devant plus de 15 000 spectateurs, le groupe de soul californien Jack Mack and the Heart Attack joue les derniers accords de son tube I Walked Alone. Soudain, une déflagration retentit, terrible. Une bombe vient d’exploser dans la foule, près du complexe sportif où se déroule la XXVIe Olympiade. Le bilan est lourd (2 morts, 112 blessés), l’attentat non revendiqué. L’émotion est d’autant plus forte qu’une autre catastrophe vient d’endeuiller le pays: l’explosion – dont l’origine reste, aujourd’hui encore, sujette à caution – d’un Boeing 747 de la TWA, dix jours plus tôt, au large de New York (230 victimes).
A Atlanta, les critiques fusent. Comment a-t-on pu introduire une bombe sur le site olympique, pourtant ultrasécurisé? Plus de 30 000 policiers – trois
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