LE TOUT-PARIS SE PIQUE DE NADIA VOLF
Chez elle, tout commence par un examen de l’oreille, considérée comme un fœtus inversé, miroir de nos organes
Son nom se transmet comme une ordonnance magique, quand la médecine cale. Avec elle, dit-on, tout se soigne, des petits maux, torticolis, lombalgies, migraines… aux grandes souffrances, pour surmonter une dépression, un AVC, une chimiothérapie. Les célébrités depuis longtemps la consultent, Delon, Zidane, Carla Bruni, Étienne Daho, Laura Smet, comme jadis son père, Natalia Vodianova, Salma Hayek… des grands patrons, des émirs, même des présidents de la République: Emmanuel Macron, comme ses prédécesseurs, l’appelle régulièrement sous l’œil intrigué du médecin de l’Élysée.
Nadia Volf a conquis Paris avec son accent russe, son entregent et ses aiguilles qu’elle plante depuis l’adolescence. Elle pourrait sortir d’un roman, entre Pouchkine et Balzac, Bernard Werber s’en inspire dans son prochain ouvrage, charmé par cette médecin «si enveloppante et bienveillante». «Une fée», dit Franz-Olivier Giesbert, « incroyable femme », s’amuse Patrick Bruel, presque aussi fan que Victoria Abril, qui l’appelle « ma sorcière bien-aimée », égrenant toutes ces fois où « Nadia » l’a sortie « de la mierda ». Ses patients louent son sens du diagnostic, sa façon de considérer le corps dans sa globalité, de pouvoir relier un mal de dos à l’intestin, de débusquer un trauma derrière un problème d’infertilité. Volf mêle la médecine moderne et les enseignements chinois millénaires, aussi capée en anatomie et en physiologie qu’en lyriques envolées sur
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