PEGASUS AU CŒUR DE LA MACHINE ESPIONNER
Accusée par Amnesty International et un consortium de dix-sept rédactions, coordonné par l’agence Forbidden Stories, d’avoir donné les moyens d’espionner, depuis 2016, le téléphone portable de 189 journalistes, 600 responsables politiques, dont des ministres en exercice et des chefs d’État, ainsi que 65 chefs d’entreprise et 85 militants des droits humains, l’entreprise israélienne NSO se défend. Selon l’ONG, leur logiciel espion Pegasus aurait infecté, ou tenté d’infecter, quelque 50000 téléphones pour le compte de dizaines d’États, dont au premier chef le Mexique, le Maroc et les Émirats arabes unis. Amnesty International affirme avoir soumis ces milliers de numéros à son Security Lab, qui lui assure avoir retrouvé des traces d’infection, laissées par Pegasus, chez 1000 personnalités civiles ou politiques. D’après NSO, la liste serait fausse. La start-up israélienne s’interroge d’ailleurs sur son origine, pointant qu’il n’existe aucune preuve étayant ces graves accusations.
La start-up a recruté d'anciens geeks de la fameuse unité 8200
Ils ont conçu leur logiciel pour les besoins d’un service après-vente. Pas pour
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