NSO, la société israélienne au cœur du scandale
Correspondant Tel-Aviv (Israël)
Leurs bureaux de la tour de verre et d’acier offrent une magnifique vue sur la Méditerranée. C’est dans le parc industriel d’entreprises high-tech de la banlieue cossue de Herzliya Pituach, au nord de Tel-Aviv, que NSO Group cultive le secret de ses logiciels. Bien loin du village de Bnei Zion et du poulailler abandonné où la start-up s’est développée en 2010, à une dizaine de kilomètres de là.
NSO porte les initiales des prénoms des trois fondateurs, Niv (Carmi), Shalev (Hulio) et Omri (Lavie). Des trois amis et de leurs rêves de richesse numérique, il reste Hulio et Lavie, le bouillonnement d’une équipe de jeunes geeks et un logiciel né de leur génie qui aujourd’hui sent le soufre : Pegasus. Appelé ainsi ce logiciel espion permet d’infiltrer n’importe quel smartphone sans laisser de trace. Une fois entré, il a accès à tout l’appareil, contacts, photos, messageries, même cryptées.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits