Guerlain Chicherit Pilote & entrepreneur ÉLECTRON LIBRE
Premier souvenir lié à l’automobile ?
J’ai grandi à Tignes, dans un environnement dédié au ski. Pourtant, j’étais fan de voitures. La Lamborghini Countach LM400 m’a vraiment fait rêver, par exemple. J’ai commencé à être fan de sport automobile grâce à Colin McRae, alors que j’avais environ 17 ans. Ça a influencé l’achat de ma première voiture : une Subaru Impreza ! Ça a aussi conditionné une bonne partie de ma carrière car, même si je suis devenu sportif de haut niveau en ski, j’ai toujours eu l’arrière-pensée de faire du sport auto. Bien avant d’avoir le permis, j’ai fait quelques figures libres au volant : j’ai cassé trois voitures, dont une en faisant plusieurs tonneaux. C’était une Lancia Groupe N qu’on m’avait prêtée. J’ai commencé fort.
Pourquoi ne pas vous être dirigé vers le sport automobile tout de suite ?
C’est un milieu difficile d’accès. Il faut tout de suite un budget, alors que le ski est bien plus abordable. J’ai commencé sur les skis à un an et demi. J’ai fait du ski alpin, du ski de bosses et du freeride . J’ai eu accès au sport auto plus tard, parce que le ski a bien marché avec plusieurs titres de champion du monde. Je me suis dit qu’il fallait que je saute le pas. J’ai été invité à participer à Bilan : j’atomise la voiture avec une sortie monumentale ! Le problème était que, quand j’ai commencé, non seulement j’étais extrêmement motivé mais, en prime, je n’avais aucune appréhension vis-à-vis de la vitesse. Je venais du ski. J’étais habitué à aller à 150-160 km/h au milieu des rochers dans des pentes de 50°. Là, c’était un crash vraiment dingue. Le pire, c’est que, paradoxalement, au lieu de m’effrayer, cet accident m’a mis en confiance. Je suis sorti de la voiture sans une égratignure en me disant : J’avais un excès de confiance et, dans le même temps, je manquais cruellement de bases techniques...
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits