Pour ce poste, bonnes moeurs exigées
Début 2021, Sciences po est sous le choc. Après l’accusation d’inceste portée contre lui, Olivier Duhamel démissionne de son poste de président de la Fondation nationale des sciences politiques. Rue SaintGuillaume, on réunit un conseil d’administration informel. Très vite, une question se pose: comment, au moment du choix du successeur du politologue, s’assurer qu’un tel scandale ne puisse pas se reproduire? Certains suggèrent de sélectionner une femme, d’autres de mener une « enquête de moralité » sur les prétendants. Avec l’élection, début mai, de Laurence Bertrand Dorléac, c’est la première option qui est finalement retenue. Mais que l’hypothèse d’une enquête de moralité puisse être évoquée est révélateur d’une prise de conscience des employeurs, qu’il s’agisse d’entreprises privées, d’établissements publics ou de collectivités territoriales.
A l’heure où le mouvement #MeToo a libéré la parole des
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