Chasse, pêche, élevage, cirque… La grande offensive animaliste
En 2020, la ville de Paris interdit les cirques avec animaux. En février dernier, elle ferme le marché aux oiseaux de l’île de la Cité au prétexte qu’il était devenu «l’épicentre du trafic» d’espèces braconnées, selon Christophe Najdovski, adjoint à la maire chargé de la condition animale. Dans la foulée, la capitale vote un vœu interdisant la pêche au vif en espérant que l’État suive. À l’origine de ces décisions: les pressions de l’association Zoopolis, activement relayées par les élus écologistes qui dictent leur loi à la majorité de la mairesse Mme Hidalgo. Les métropoles EELV lui emboîtent le pas. Grenoble prend aussi un vœu contre la pêche au vif, Bordeaux l’interdit sur le lac municipal. Lille, Strasbourg ou Marseille se sont engagées vers l’interdiction des animaux de cirque. À Lyon, la ville supprime la viande dans les assiettes des écoliers au mépris des recommandations de la Société française de pédiatrie.
Agitation législative
900 000 emplois dans la filière élevage (3,4
