My Bloody Valentine
“ISN’T ANYTHING”, “LOVELESS”, “M B V”, “EP’S 1988-1991”
Domino
dans les années 1980, certains hurluberlus ont radicalement changé la façon dont pouvait sonner une guitare, comme la manière de l’utiliser (on ne parle pas des caniches à la Yngwie Malmsteen qui se prenaient pour les nouveaux Paganini et se sont mis à shredder comme des abrutis congénitaux). Il y eut Sonic Youth (après les expérimentations de Rhys Chatham et, sorti en 1988, qui pose déjà les jalons du shoegazing. Ce disque, qui a pour unique tort de précéder un chef-d’oeuvre, est à redécouvrir: on y trouve déjà la singularité du groupe, la complicité entre la voix de Shields et celle de la seconde guitariste Bilinda Butcher. Le groupe fait parler de lui, puis Shields décide de se lancer dans un projet ambitieux. nécessitera deux ans d’enregistrement, réunira près de dix-neuf ingénieurs du son et manquera de couler la maison Creation. Lorsque le disque sort en 1991, tout le monde est pantois, mais les avis sont partagés. Certains n’y voient qu’une bouillie sonore sans la moindre chanson, d’autres y trouvent une oeuvre géniale. Ce sont eux qui ont raison.
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