Les syndicats policiers entre ras-le-bol et radicalisation
«C’est horrible.» Notre interlocuteur, un leader syndical de la police, est consterné par le communiqué publié par France Police, le 6 mai dernier. Dans les heures qui ont suivi l’assassinat du brigadier Eric Masson par un petit malfrat, à Avignon, ce syndicat a dégainé une lettre ouverte au président Macron. En ligne de mire, il s’agit de rien de sur le modèle israélien de séparation mis en place avec les territoires palestiniens», réclame son secrétaire général, Michel Thooris, ancien conseiller de Philippe de Villiers et de Marine Le Pen. Ce policier de 41 ans conseille encore à l’exécutif de «s’inspirer des modèles brésilien et philippin», c’est-à-dire de «donner carte blanche à la police pour reprendre le contrôle des zones de non-droit». Au Brésil, les forces de l’ordre ont tué en moyenne, en 2018, 16 personnes par jour.
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