L’OMS À WUHAN ENQUÊTE SOUS HAUTE SURVEILLANCE
Au programme, beaucoup de barrières et peu de liberté. L’enquête commence par quinze jours de quarantaine. C’est alors les scientifiques de l’OMS qui font l’objet de tous les soupçons : après des tests Covid répétés, ils sont enfin autorisés à sortir. Visite des hôpitaux et des marchés mais toujours sévèrement encadrés. Le prix à payer pour concilier sciences et diplomatie.
Un impératif pour les experts : s’ils veulent revenir, pas d’esclandre
Virologues, épidémiologistes, microbiologistes, infectiologues, les treize scientifiques choisis et missionnés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont rentrés de Chine. Un voyage à Wuhan, ville berceau du fléau, sous conditions strictes, imposées par un régime autoritaire.
Aux chercheurs de naviguer entre mille sourires dans un océan de « problèmes techniques » et de contrevérités distillées par Pékin
L’enquête a commencé par quinze jours d’isolement à leur arrivée, mi-janvier. Reclus dans leurs chambres d’hôtel, les treize enchaînent les vidéoconférences
