“MARIE CLAIRE” SOUTIENT L’ASSOCIATION AGIR POUR LA SANTÉ DES FEMMES
À LA GARE DE LYON, UNE ATMOSPHÈRE ÉTRANGE règne, en cette fin novembre. Un lieu figé sans la foule ni le brouhaha. Parmi ceux qui patientent, des femmes, encombrées de sacs, ne prendront jamais de train. Ces voyageuses immobiles se rendent invisibles pour mieux se protéger. Une parade illusoire. « Même en journée, elles ne sont pas en sécurité », déplore Maïlys, qui vient de repérer Charlotte, assise entre deux voyageuses, à moitié dissimulée sous une couverture grise. Une habituée. Maïlys l’écoute puis lui donne comme à chaque rencontre un kit d’hygiène. Une fois encore, Charlotte refusera de suivre l’équipe qui propose de l’accompagner dans un centre d’hébergement. « Ici, c’est son pré carré, avec ses affaires, ses habitudes. C’est comme si on entrait chez quelqu’un. On respecte son choix. Un jour, ce sera le
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