48 heures avec des sages-femmes sous tension
Ce matin de décembre, à la maternité du CHI Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, c’est le calme avant la tempête. Dans le poste d’observation, tout en surveillant l’écran des « monitos » qui mesurent le rythme cardiaque des bébés et les contractions des futures mères, les quatre sages-femmes remplissent le cahier d’accouchement et envoient les prélèvements au laboratoire. Bonne humeur et échanges fluides: on sent une équipe soudée et solidaire mais une tension sous-jacente est palpable. « On est toujours aux aguets, il faut tout le temps anticiper, c’est une grosse charge mentale », explique Charlotte(1), qui exerce ici depuis cinq ans un métier qui n’est pas une vocation: « Je n’ai aucun regret, j’adore les accouchements, le rythme décalé, l’ambiance avec mes collègues, le Yasmina la coupe: Charlotte sourit: (interruptions médicales de grossesse, ndlr) La liste est longue.
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