5G Pourquoi elle pose tant de questions
C’est parti pour la 5G en France ! Le 29 septembre dernier, l’Autorité de régulation des télécoms a attribué, aux enchères, les bandes de fréquence allant de 3,4 à 3,8 GHz aux différents opérateurs (Orange, Free Mobile, SFR et Bouygues Telecom). Cette tranche autour de 3,6 Ghz servira de support à la 5G, tout comme la bande de 26 GHz, non encore attribuée. Dans la foulée, les opérateurs devraient être autorisés à lancer des offres commerciales dès ce mois de décembre... sachant que ces services resteront balbutiants car seules quelques centaines d’antennes seront déployées. À terme, la promesse de la 5G sera d’offrir des débits 10 à 100 fois plus importants que ce qui était possible jusqu’ici – 10 Gbit/s contre 100 à 1 000 Mbits/s pour la 4G –, une fiabilité accrue, et des temps de latence (temps nécessaire à un paquet de données pour arriver à destination) inférieurs à 1 milliseconde (contre 10 ms pour la 4G). Selon ses promoteurs, la 5G offrirait ainsi des perspectives inédites de connexion pour les particuliers, mais aussi pour les professionnels. Pour autant, le débat fait rage autour de cette technologie.
Une technologie aux effets mal connus
UN DÉBAT À NUANCER
Pour ses détracteurs, elle s’avère potentiellement dangereuse pour la santé, énergivore, et n’apporte aucun avantage décisif au citoyen, comme ont pu le faire les, selon la formule du maire écologiste de Grenoble Éric Piolle, et piques contre les “amish” réfractaires aux progrès dépeints par le président Emmanuel Macron, le débat gagnerait à être plus nuancé.
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