Quand les jeunes talents fixent un nouveau cap au vignoble d’Afrique du Sud
Lorsque le navigateur hollandais Jan van Riebeeck a planté le premier cep dans ce qui allait devenir la ville du Cap en 1655, il ne se doutait pas qu’il allait être le père de l’une des aventures viticoles les plus palpitantes au monde. À l’époque, chenin, pontac, sémillon et muscat sont produits pour la table et assemblés dans les vins qui ravitaillent bientôt les bateaux de la Compagnie des Indes orientales. Très vite, les vins d’Afrique du Sud acquièrent une solide réputation et sont servis dans toutes les cours d’Europe. Napoléon, par exemple, buvait du vin de Constance lors de son exil à Sainte-Hélène.
Cet âge d’or des vins fortifiés et des brandys (eaux-de-vie de vin) prend fin avec le phylloxéra en 1886. Pour se relever, les vignerons sud-africains choisissent au début du XX siècle de replanter des cépages à
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