Jack Miller « J’ai toujours pris la course au sérieux »
Le confinement n’a pas été le même pour tout le monde: on t’a vu faire beaucoup de moto en Australie…
Oui, c’est vrai, chez mes parents, j’avais de la place pour m’entraîner… J’ai pu faire pas mal de motocross.
Apparemment, tu as conseillé à Danilo Petrucci d’arrêter de s’entraîner avec une 250…
Ben oui, j’ai dit à Dovi et Danilo qu’il fallait qu’ils arrêtent de rouler avec des motos pour enfants! Pour se préparer, il faut que ce soit avec une machine d’une taille décente. Quand tu t’entraînes pour le MotoGP, il faut rouler avec une moto d’homme (il se marre)!
Jack, tu es celui dont le parcours est peut-être le plus singulier. Même si tu as gagné un Grand Prix en 2016, il t’a fallu un peu de temps pour devenir un pilote de pointe régulier en MotoGP. Avec le recul, qu’est-ce qui t’a le plus coûté? Sauter la case Moto2 ou débuter en MotoGP avec une Honda?
C’est une question difficile… Je pense que c'est le fait d'avoir débuté avec une Honda, surtout à ce moment-là, en classe Open… OK, j’ai acquis un peu d’expérience durant cette saison 2015, mais globalement, ça reste une année à mettre à la poubelle . La moto était vraiment inférieure à tout ce qui trouvait sur la grille à ce moment-là et à toutes celles que j’ai pilotées par la suite. La saison suivante, Honda était encore à la traîne avec l’introduction du boîtier Magneti Marelli. Nous étions dans un cercle vicieux: ma moto était un peu plus puissante que celle de l’année précédente, mais comme l’électronique fonctionnait très mal, rien n’allait dans le bon sens. Les ingénieurs bossaient avant tout pour Marc, tous les efforts étaient réservés à l’équipe officielle. De notre côté,
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits