ENNIO MORRICONE
C’ETAIT LOUIS ARMSTRONG ET PERSONNE D’AUTRE. Il y avait bien eu Bix Beiderbecke, — un Blanc… — Kid Ory ou King Oliver, le premier maître. Mais le roi, en ces glorieuses années trente, c’était Louis. Il avait fait sortir la trompette hors des fanfares et des bouges de Storyville. Il en avait fait… le jazz. Presque tout seul. Et il chantait comme personne. Louis Armstrong était le héros du père d’Ennio Morricone, Mario. Lui-même trompettiste. De jazz, certes… mais blanc comme Bix ou Paul Whiteman, et italien. A Rome, il joue dans les salons de the de son quartier natal, le Trastevere, appartient à des fanfares de jazz comme à des combos de chanson napolitaine ou de musique de chambre. En fait, il joue partout, sans exclusive. Des que cela peut faire vivre sa famille.
Ne en 1928, le jeune Ennio a douze
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