Il y a 40 ans mourait PATRICK DEPAILLER

dieu l’enfant! » Ce titre d’un documentaire poignant de douze minutes sur Patrick Depailler dit à lui seul la personnalité du pilote français, né le 9 août 1944, et mort le 1er août 1980. Le cinéaste Alain Boisnard, qui voulait saluer la mémoire de son ami, retrace sa personnalité si complexe et pourtant si empreinte de simplicité. Pour l’amour de la course et des voitures de course, comme le disait Ken Tyrrell qui lui mit le pied à l’étrier en F1, Depailler pouvait tout sacrifier. Y compris lui-même. Piloter une voiture de course, se casser la jambe à moto, se relever, piloter une F1, se casser la figure en deltaplane, se relever. Repartir en F1. Et gagner. Certains de ses camarades pilotes disaient de lui qu’il avait fait deux fois leur parcours pour arriver au sommet de la compétition automobile. C’est grâce à cette vie aventureuse que Patrick Depailler fut souvent l’invité des colonnes de , sous la plume de José Rosinski, mais aussi de Gérard Crombac et Johnny Rives. « Ma première course, je l’ai faite à moto, disait-il à Crombac. C’était en 1963, avec une 50cc que j’avais montée moi-même. Un copain m’a prêté un moteur, un autre une partie du cadre, j’ai fabriqué le reste, un petit cyclo de course avec lequel j’ai couru pour la première fois à Charade, dans une épreuve pour les nationaux. Jean-Pierre Beltoise était au virage Rosier, et il a remarqué qu’au freinage je