n gagnant le Grand Prix des Etats-Unis en 1971, François Cevert montrait la voie, suivi par Jean-Pierre Beltoise, son beau-frère, qui s’imposait à Monaco l’année suivante. Mais c’est en fait un autre homme, nettement moins connu, qui, depuis son bureau de la rue Nélaton dans le XV arrondissement de Paris, siège du pétrolier Elf avant que la tour de La Défense ne soit construite, a été à l’initiative de cette déferlante de pilotes français en Formule 1. Il s’appelait François Guiter. A l’époque où le mot de marketing n’était pas encore entré dans les mœurs, “Monsieur Guiter” dirigeait “l’appui-vente” de cette nouvelle marque de carburant qui devait conquérir sa place. Homme d’excellence, visionnaire, baroudeur-cogneur, il
