Dans les années 1980, un grand garçon de la banlieue sud-ouest de Paris, Thierry S., se demande comment il va pouvoir faire pour toucher du doigt ce domaine qui le passionne: les sports mécaniques. Il connaît tous les coins et recoins de cette banlieue, d’Issy-les-Moulineaux à Malakoff et Montrouge, il y roule très souvent au guidon de sa « meule», trafiquée pour lui donner un aspect compétition. Les Niçois l’auraient interpellé dans la rue avec un « Oh ! Destrucci !!! » Un beau jour, le garçon ose entrer dans un grand garage, une concession devant laquelle il passe souvent. Pas peureux, pas tout à fait à l’aise cependant, il demande s’il peut à tout hasard voir le grand patron. Celui-ci s’appelle René Metge.
À cette époque, René Metge n’est ni Alain Prost, ni Jean-Pierre Beltoise, ni Jacques Laffite, mais il s’est forgé une très solide réputation, dans la course en France et sur ses circuits, et bientôt dans les rallyes-raids comme le Dakar, qui commencent à être réputés. René n’hésite pas une seconde, il reçoit le garçon, l’écoute attentivement, feuillette avec soin son annuaire personnel, lui donne un nom et une adresse: « » René Metge tient en entier