LVMH-Tiffany, dans les zones grises de la diplomatie
Sep 30, 2020
4 minutes
PAR BÉATRICE MATHIEU ET RAPHAËL BLOCH
ean-Yves Le Drian n’a rien du perdreau de l’année. Des chausse-trapes, le ministre des Affaires étrangères en a connu des dizaines en près d’un demisiècle d’engagement politique. Des questions qui dérangent, aussi. Alors, le mercredi 23 septembre à l’Assemblée nationale, lors des traditionnelles questions au gouvernement, quand le député LR Aurélien Pradié l’interroge sur la lettre signée de sa main et envoyée fin août au géant du luxe LVMH, l’invitant à reporter l’achat du joaillier américain Tiffany au motif de défendre l’intérêt national, le Breton reste impassible. « Quels intérêts la France a-t-elle servis dans cette affaire? » questionne le jeune élu du Lot. Le Drian ôte son
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