LUMIÈRE INTÉRIEURE
Questionner les usages, ceux de la peinture, de la photographie, de la sculpture, Gérard Traquandi est un explorateur qui aime s’entretenir avec les pratiques ou bien les bousculer. Réflexions,, souligne-t-il. Celui qui revendique le dessin comme la colonne vertébrale de son travail pense que . La peinture est venue plus tard chez lui, après les collages et la photographie. « Sa recherche sur la densité colorée, la profondeur, il l’obtient couche après couche en dégraissant la peinture à l’huile, pour un fini mat, sans relief. Ébloui par la grande époque de la fresque, la couleur saturée sans ombres de la fin de la Renaissance, celle des maniéristes florentins comme Parmigianino ou Pontormo, Gérard Traquandi cherche à traduire la couleur lumière. Traversé par les contrastes qui balaient l’ancienne chapelle-atelier, il . Ce jour-là, les murs de l’atelier sont semés d’une constellation de petits formats allant du blanc au vert jaune, évoquant une végétation naissante, rythmée de quelques céramiques. Une ébauche de l’exposition «Dans le jardin des simples», qui fut présentée à l’abbaye cistercienne de Silvacane, à La Roque-d’Anthéron, dans les Bouches-du-Rhône. Le projet: occuper l’ensemble du mur Est de l’abbaye pour attraper la lumière dans la profondeur de la pierre. S’émerveiller, s’éblouir, voilà ce qui éclaire le «chemin de peintre» de Gérard Traquandi.
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