Cathrine et les émois du moi
a fallu à Arnaud Cathrine, révélé avec en 1998, de nombreuses années de travail romanesque avant d’oser s’essayer pour de bon à l’écriture théâtrale. Il publie aujourd’hui laqui traite du déterminisme social et familial : l’accepter et le subir sans mot dire, ou le rompre, avec ce que cela nécessite de cran et de dégâts collatéraux. En scène, « une jeune personne » (c’est le nom donné à ce personnage qui, outre son rôle, a en charge les parties non dialoguées de l’histoire) et sa grand-mère, Suzanne. Ces deux-là s’aiment, c’est sûr. Mais l’une est au commencement de sa vie et l’autre, à la fin, qui soupire, ce jour-là, d’avoir vécu par amour ou par lâcheté, on ne saura et qui ne sait comment dire à sa petite-fille qu’elle ne doit pas suivre son exemple. Cela ne pouvait mieux tomber, puisque celle-ci, désormais jeune adulte, a pris les devants et s’apprête à dire ce même jour à ses parents qu’elle quitte le boulot que son père lui a laissé en héritage, et qu’elle veut
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