À Calais, les exilés sous pression
Aug 09, 2020
3 minutes
Envoyé spécial
Calais (Pas-de-Calais)
PIERRE BAFOIL
ÉRIC DESSONS/JDD
Un matin sur deux, un ballet sinistre se joue dans le bois adjacent à l’hôpital de Calais (Pas-de-Calais). À partir de 6 heures, des cohortes d’exilés aux traits tirés, les bras chargés de sacs, s’extraient de ce qu’ils appellent désormais « la nouvelle jungle », en référence à l’ancien camp de migrants démantelé en 2016. En quelques minutes, mercredi, les dizaines de tentes cachées sous les arbres se retrouvent alignées sur les routes qui jalonnent le sous-bois. « Si on ne les, soupire Dave, un Éthiopien de 25 ans.
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