LOUIS DE FUNÈS CÔTÉ TENDRESSE
EN PLEIN CONFINEMENT, SES FILMS ONT FAIT UN MALHEUR. AUJOURD’HUI, LA CINÉMATHÈQUE REND HOMMAGE AU PLUS POPULAIRE DES COMIQUES, MIROIR D’UNE FRANCE AUSSI RÂLEUSE QU’ATTACHANTE.
Grand bourgeois à la ville, petit teigneux à l’écran, avec des tics et des tocs dont les Français ne se lassent pas. Trente-sept ans après sa mort, Louis de Funès reste un remède inégalé à la mélancolie. Consécration suprême, le temple du cinéma d’auteur offre à l’acteur, dès le 15 juillet, une exposition d’envergure. Et Match lève le voile sur l’intimité de cet homme aussi pudique que discret.
Ce sourire-là n’est pas une de ses célèbres mimiques. C’est celui d’un artiste accompli, après des débuts difficiles. Longtemps, l’acteur n’a eu que l’amour de Jeanne pour consécration. Pendant quarante ans, cette fille d’aristocrates ruinés veillera sur sa santé et sa carrière. Elle lui choisira même sa partenaire à l’écran : la comédienne Claude Gensac jouera sa femme dans sept films. Louis était aussi un père facétieux et généreux. « Un homme de droite avec une philosophie de gauche », résument ses fils. Le secret d’un héros populaire.
DERRIÈRE LE CLOWN SE CACHAIT UN PÈRE DE FAMILLE TRANQUILLE MENÉ AU SOMMET PAR LA FEMME DE SA VIE
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