« L’esclavage est le plus grand péché de l’Amérique »
Dans son nouveau roman à suspense situé dans le Mississippi, John Grisham raconte l’histoire d’un héros de la Seconde Guerre mondiale qui abat froidement son ami, un révérend, et comment son mutisme le conduit jusqu’à la chaise électrique. Le JDD s’est entretenu avec l’auteur de best-sellers à l’occasion de la sortie de son livre.
Cette époque de l’année est très particulière pour vous en temps normal. Dites-nous pourquoi.
Je commence chaque livre le 1er janvier et j’en termine l’écriture le 1er juillet. C’est donc une cadence très précise et la période où je suis le plus prolifique.
L’épidémie perturbe-t-elle cet équilibre personnel ?
Le virus m’aide et me fait mal tout Je reste dans ma ferme. D’une certaine façon, j’ai donc plus de temps à consacrer à l’écriture, ce qui est toujours bien, évidemment. Mais la réalité, c’est que mon esprit est toujours ailleurs. Je m’inquiète pour ma famille, mes amis, mes employés. Résultat : je n’ai pas été très productif parce qu’il y a toujours quelque chose lié au coronavirus qui me détourne de mon travail d’écrivain.
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