« ON NE PEUT PAS CONSTRUIRE UNE SOCIÉTÉ SUR L’AMOUR DE LA MORT »
Quelles impressions après la projection de votre documentaire à Nouakchott ?
Un bonheur ! Et une chance pour moi, de montrer cette série ici, en Mauritanie, là où mon grand-père avait été enlevé par les Français au début du siècle dernier pour être envoyé à « l’école des otages » et devenir interprète colonial. Là où mon père (*) a participé à la création du mouvement anticolonialiste Al Nahda, ce qui lui vaudra de faire de la prison. Là où, après sa libération et l’indépendance, il a rencontré ma mère, jeune assistante sociale française venue du pays colonisateur, mais emportée par les rêves qui animaient tous ceux qui avaient la lourde tâche de faire advenir un pays neuf. J’ai toujours eu
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