PALMARÈS
13 / Riss
Dans Laurent Sourisseau, dit Riss, directeur du journal revient sur les attentats du 7 janvier 2015. Presque cinq ans après les faits, il nous raconte cette attaque – dont il ressort blessé àAu fil des pages, pourtant, il écrit. Et des portraits se dessinent. Des souvenirs s’étalent sur le papier. C’est un hommage, une façon de ne pas oublier les douze hommes et femmes ayant perdu la vie ce jour-là. Mais c’est aussi un véritable manifeste. Contre le terrorisme islamique en premier lieu. Contre l’idéologie qui a conduit à ce « crime politique », bien ciblé. Mais aussi, et sans doute davantage, contre la lâcheté, celle de ces personnes bien-pensantes que Riss appelle les « collabos ». Sorti en octobre dernier, et largement soutenu par les médias depuis, le livre – déjà écoulé à 45 000 exemplaires – est un témoignage plein de courage cherchant à répondre à cette question: C’est le cheminement d’une reconstruction impossible, pour lui et tous les lecteurs. Mais c’est aussi un cri poussé. Un cri nous exhortant à poursuivre le combat engagé par pour la liberté d’expression. Et qui est loin d’être gagné.
