PÊCHEUR D’IMAGES
«En vérité ma vraie passion est la pêche à la ligne, la photographie ce n’est que mon violon d’Ingres. Mais pour tout dire la pêche n’est pas tellement différente de la photographie.»
Robert Doisneau
pour assurer la conservation et Il n’embarquait pas sur les cargos ou les porte-conteneurs mais aimait saisir des scènes cocasses de passagers se prélassant au bord de la piscine ou au bar. C’est sur les plages, avec le développement du tourisme balnéaire, que s’exerce le mieux le regard tendre et narquois de Doisneau, où il vaque Les bains de mer deviennent un théâtre social qui offre, à qui sait les croquer, des saynètes pleines d’humour. Et l’amour de Doisneau pour le monde de l’enfance trouve un merveilleux terrain de jeu à la plage avec de petits capitaines sur des embarcations légères, des scènes de bain ou un défilé enfantin sur la plage. Le photographe se régale des occupations du touriste, de la pêche à pied aux déjeuners en famille au bord de la mer, des séances de bronzage à l’achat d’objets-souvenirs en forme de coquillages et de crustacés. Tout devient drôle et pittoresque dans son viseur malicieux. Sa fille, Francine Deroudille, o f f r e u n b e a u t é m o i g n a g e d e c e s « vacances » où son père travaillait, . Avec sa sœur et les enfants de leurs amis, ils deviennent des top-models... toujours souriants car Robert Doisneau ne cessait de parler en prenant des photos et faisait des . Du 1 au 15 août 1959, il sillonnera la France en vacances, pour , avec des images plutôt ironiques sur les foules balnéaires. C’est toute la beauté et le charme de l’œuvre photographique de Robert Doisneau, mise en lumière par les textes de l’historienne de la photographie, Angelina Meslem, dans son ouvrage publié aux Éditions Glénat.
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