NORMANDIE, MOTEUR !
Claude Chabrol, Steven Spielberg, Wim Wenders, Volker Schlöndorff... ces grands réalisateurs ont tourné en terre normande. Sur le littoral ou dans l’arrière-pays, la diversité des sites aura fourni un cadre idéal àde Claude Lelouch, chabadabada, ou Geneviève et Guy sur le quai des de Jacques Demy, oh! mon amour ne me quitte pas... À la pointe du Cotentin, François Truffaut cadra ses et Roman Polanski son . La gare transatlantique du Havre accueillit de Gérard Oury, celle de Trouville-Deauville d’Henri Verneuil. Dans cette région marquée par le Débarquement, les films sur le sujet furent légion. À Port-en-Bessin, Darryl F. Zanuck tourna des scènes de son cultissime une photo de l’exposition en montre avec malice l’acteur suspendu au clocher de Sainte-Mère-Église lisant son journal entre deux prises! de Steven Spielberg fit revivre le cimetière marin militaire de Colleville-sur-Mer. Même les phares furent utilisés tel celui de Gatteville, repaire de Richard Bohringer dans de Jean-Jacques Beineix. Jules et Jim ont enchanté le moulin d’Andé, Patrick Dewaere la digue de Luc-sur-Mer en de Claude Sautet, Yves Robert les ruines de Château-Gaillard pour son fameux Normand. On vit Marguerite Duras, habitante des Roches noires à Trouville, à l’abbaye de Jumièges pour ou Alain Delon, de José Giovanni, dans la cité de Dives-sur-Mer ou encore Claude Goretta et sur la promenade Marcel Proust de Cabourg. Le centre de traitement de déchets nucléaires de La Hague inspira même Joseph Losey pour ! Quel scénario pourrait raconter pareille saga? Ce flash-back projette sa tendre nostalgie sur nos âmes cinéphiles.
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