PÊCHEUR D’IMAGES
Un lever de jambes aussi récréatif que sportif, sur la plage de La Baule en 1959. Des pin-up habillées ou dévêtues d’un maillot, à Saint-Tropez, à l’orée des années 1960 dorée par l’ambre solaire. Desraconte Francine, en incluant Annette, l’autre fille de Robert Doisneau. Et de citer, exemple parmi cent autres, cette image positive de l’enfance ancrée à l’île de Ré, en 1946: en arrière-plan, les barbelés rendent manifeste l’après-guerre. Du côté de la Canebière, c’est le portrait d’une grande ville de France qui se révèle : thématique d’un portfolio pour . Riches de nombreux inédits, les tirages originaux en noir et blanc au format 30 x 40 cm plongent par ailleurs dans la méthode de travail de celui qui se qualifiait . Prédestiné à un métier assis et dûment diplômé de l’École Estienne, Robert Doisneau a tôt fait de rejoindre un studio publicitaire, avant de s’adonner aux prises de vues en entreprise, puis de rejoindre l’agence Rapho, avec la fine fleur de la photographie humaniste. Entre-temps, ses premières images de bord de mer se sont immiscées dans ses commandes, cadrant sa femme, Pierrette, dans la faille d’une roche, s’éloignant sur une étendue de sable... Pour ce comme il se définissait aussi, vie privée et commandes étaient intimement liées, 6 x 6 en main bien souvent. Un format libre et maniable, qui lui faisait dire d’un photographe: On se laisse embarquer.
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