FRANK ZAPPA RATS EN FUSION!
“Le sens de l’humour pour un musicien, c’est au moins aussi important que de savoir jouer!”
Montréal, la fin du mois d’août 1969, Frank Zappa verbalise enfin une chose qui lui pèse maintenant depuis près d’un an. Les tournées le fatiguent. Déjà, à Charlotte en Caroline du Nord, il avait fait une réunion avec le groupe pour leur dire ce qu’il pensait de la corvée d’être constamment sur la route pour gagner seulement quelques dollars qu’il fallait, de surcroît, quémander auprès des organisateurs. La semaine de tournée qu’il passe avec Roland Kirk, Gary Burton et Duke Ellington sera la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La sono est pourrie et le cachet très moyen. Si cela sonne le glas, au moins temporairement, des Mothers, cela amène Zappa à se tourner vers d’autres mondes que le rock’n’roll. La semaine canadienne est maintenant finie, Zappa est rentré chez lui et met les Mothers en sommeil. “Je leur ai dit que ça me cassait les couilles. J’aime jouer mais cela me fatigue de se cogner la tête contre les La surprise pour les Mothers est totale. Seul le multi-instrumentiste Ian Underwood trouve grâce auprès du maître. Car l’arrêt du groupe ne signifie pas des vacances et Zappa, avec son collaborateur de longue date, se réfugie dans les studios de Glendale pour préparer un deuxième album solo. notera le musicien.
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