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Pourquoi les frais d'incidents bancaires sont-ils montrés du doigt ?

Pourquoi les frais d'incidents bancaires sont-ils montrés du doigt ?

DeChoses à Savoir ÉCONOMIE


Pourquoi les frais d'incidents bancaires sont-ils montrés du doigt ?

DeChoses à Savoir ÉCONOMIE

évaluations:
Longueur:
2 minutes
Sortie:
19 juin 2022
Format:
Épisode de podcast

Description

Les associations de consommateurs tirent la sonnette d'alarme. En France, les frais prélevés en cas d'incidents bancaires sont bien plus élevés que dans les autres pays européens. Elles demandent donc aux pouvoirs publics de prendre des mesures pour les réduire.

Des frais d'incidents bancaires...

Il faut d'abord rappeler ce qu'est un incident bancaire. Il s'agit d'un prélèvement, d'un virement ou encore d'un paiement par carte bancaire rejetés par la banque. La raison en est simple : le compte bancaire sur lequel doit s'effectuer le prélèvement ou le virement n'est pas assez crédité.

Ainsi, par exemple, la banque s'opposera aux prélèvements correspondant à une mensualité de crédit ou au paiement d'une facture d'électricité si le compte sollicité est à découvert.

Mais la banque ne se contente pas de rejeter le prélèvement, elle impose des frais au client. C'est ce que l'on appelle des frais d'incidents bancaires.

...Plus élevés que dans les pays voisins

Ces frais ne sont pas symboliques. Pour chaque incident bancaire, la banque peut en effet retenir jusqu'à 20 euros. D'après les associations de consommateurs, les banques prélèveraient, de manière systématique, cette somme maximale.

Au total, les banques ponctionneraient, au titre de ces frais d'incidents bancaires, près de deux milliards d'euros sur le budget de leurs clients. Les habitants des autres pays d'Europe seraient mieux lotis; en effet, les Allemands, par exemple, paieraient des frais 17 fois moins élevés.

Quant aux frais prélevés par les banques italiennes, ils seraient 8 fois plus faibles. Les banques rappellent que ces incidents bancaires demandent une intervention de leur part, qu'il leur faut bien facturer.

Mais, pour les associations, ces interventions seraient très brèves et les banques feraient, dans ce domaine, de substantiels bénéfices. Autre ligne de défense du secteur bancaire : le plafonnement de ces frais, à hauteur de 25 euros par mois, pour les ménages les plus vulnérables.

Les associations demandent néanmoins au gouvernement d'intervenir pour réguler un marché peu concurrentiel. Ce serait, pour elles, le seul moyen d'obtenir la baisse de ces frais. Elles réclament aussi des banques davantage de transparence quant à la gestion de ces frais d'incidents bancaires.
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Sortie:
19 juin 2022
Format:
Épisode de podcast

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