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Glycine en fleur et oranges trop mûres
Glycine en fleur et oranges trop mûres
Glycine en fleur et oranges trop mûres
Livre électronique90 pages39 minutes

Glycine en fleur et oranges trop mûres

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À propos de ce livre électronique

Entre exaltation et vertige, "Glycine en fleur et oranges trop mûres" explore les chemins imprévisibles de l’amour. Des élans fulgurants aux silences qui blessent, des promesses d’éternité aux doutes qui ébranlent, ce recueil mêle confidences intimes et éclats de fiction. Une plongée sensible et vibrante dans les émotions qui nous traversent tous : aimer jusqu’à s’oublier… ou se retrouver.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Depuis l’enfance, Elle North apprivoise le monde par les mots. À vingt ans, le tumulte du premier amour fait éclore un besoin d’écrire, comme un journal intime en vers. Entre fragilité et élan vital, sa plume transforme la douleur en floraison, le trop-plein en force créatrice.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie5 nov. 2025
ISBN9791042287177
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    Aperçu du livre

    Glycine en fleur et oranges trop mûres - Elle North

    Septembre

    2 gigas restants, mes connexions s’épuisent comme les sourires sur mon visage.

    Posée sur l’herbe, les jambes ballantes, j’écoute pour la cinquantième fois les mêmes mélodies. Celles de ruptures et de déceptions.

    D’âmes et de tentations.

    Cette fois, je m’identifie.

    Sur le sol, à côté, comme à l’abandon, l’autre gâteau pas entamé.

    J’aurais aimé le partager.

    C’est ballot.

    Comme une envie de se jeter à l’eau, se laisser couler,

    S’imprégner de la fraîcheur de cette fin septembre, où les feuilles recouvrent la chaussée.

    Personne pour les chasser, juste les écraser.

    Derrière mes montures noires, les yeux appellent à l’aide. Où êtes-vous ?

    Trente minutes de retard. Je laisse aller mon regard sur ces couples éponymes qui, main dans la main, font disparaître le monde.

    Juste eux deux, sur la route d’un avenir qu’ils rêvent glorieux.

    Ave Maria, ô gloria, ne m’embrouille pas avec tes formules

    Compliquées.

    Mathématiques inversées.

    Moi, en regardant les feuilles tomber,

    je ne sais que diviser, séparer, multiplier les risques.

    Aube

    Comme une envie de pleurer, arrivée en un instant.

    Il aura suffi d’une simple goutte pour déverser ce que, enfoui depuis longtemps, je renfermais.

    Pluies torrentielles.

    Une bouchée après l’autre, mêler la tristesse au sucre, la mordre par-derrière, enchaîner les bouchées.

    Le cerveau a le cœur pour unique ami. Pourtant, ils ne cessent de se disputer,

    Contrarient mes projets.

    Je fantasme le moment où l’on sonnera l’armistice.

    Le drapeau blanc est déjà prêt, je le garde au chaud sous mon oreiller.

    Ô mes chers enfants, arrêtez donc de vous bagarrer. Vos cris me parviennent dans mes rêves.

    Par pitié, je ne sais que penser.

    Papier

    Photos au mur.

    Souvenirs éparpillés, réorganisés, remaniés. Pourtant, derrière tant de pensées, que du papier.

    Relayés à de simples décorations, mes amis, quand retournerez-vous dans mes bras ?

    J’ai les mains fripées à force de me maintenir sous l’eau,

    Le cœur abimé comme une photo cornée.

    Appelle-moi

    Un appel, et finalement je m’endors sans poser de questions.

    Bipolaire, il aura suffi d’un mot pour cesser de tout remettre en cause.

    Mes doutes,

    Mes peines,

    Mes actions.

    J’ai tout essayé

    Pourquoi cela ne fonctionne qu’avec ta voix ?

    Loin des bruits de la ville, mon esprit vagabond abandonne ses doutes.

    Si je m’écoutais, je te demanderais chaque jour, rien qu’une minute, de décrocher, pour l’entendre au bout du combiné.

    Partir

    Pourquoi faut-il toujours que je finisse par partir ?

    Dès que je me sens piégée dans la cage de mes sentiments, cette unique solution s’impose à moi, sans tenir compte du reste.

    Savoir que je suis désirée et aimée me suffit pour prendre ce train, sans payer, risquer l’amende

    Petit rendez-vous hebdomadaire que j’installe au fil de mes peines.

    Il paraît que la soirée sera bonne, qu’on m’attend pour festoyer.

    Moi, l’imprévue dont on a peu de nouvelles, celle qui, en septembre, est partie pour la capitale et ne revient dans sa bourgade que pour pleurer.

    Dans le train, elle écrit des poèmes, mise par écrit de ses pensées pour oublier.

    Lui, la cause de sa tristesse, l’objet de sa fuite.

    À trop ignorer son rôle, dans

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